Adolescent, je passais régulièrement mes week-ends sur des chantiers aux côtés de membres de ma famille, actifs dans le BTP. Originaire du Sud de la France, j’ai évolué entre les murs de villas, souvent luxueuses, où je mettais la main à la pâte : pose de carrelage ou de marbre, petits travaux de maçonnerie, cloisons, peinture… C’est très probablement là que la passion du bâtiment m’a pris !
Aujourd’hui, je coordonne différentes équipes travaux sur le chantier de Triangle, une tour de verre de 180 mètres qui s’élève dans le ciel du sud parisien. Entre ces deux expériences, j’ai appris, j’ai connu des échecs, et j’ai forgé cette résilience que seul le terrain peut offrir.
À l’heure où j’écris ces lignes, Triangle a atteint le 34e étage. De là-haut, je vois toutes les avenues qui convergent vers le cœur de Paris, ainsi que tous les monuments. C’est une vue que seuls mes équipes et moi avons… pour l’instant. Et chaque fois que je m’appuie sur cette balustrade, je réalise ma chance.
J’ai travaillé sur certaines des tours les plus vertigineuses du monde, du Four Seasons de Bahreïn Bay (201 m) à la tour Mohammed VI à Rabat (250 m), mais rien n’égale le sentiment de bâtir à Paris, une ville historique à l’architecture unique et emblématique.
Cela peut surprendre, initialement, les échafaudages mobiles et les passerelles suspendues, ce n’était pas vraiment mon truc… j’ai dû m’y habituer ! Puis avec le temps j’ai commencé à apprécier.
Mais une fois embarqué dans un projet de grande hauteur, c’est comme une addiction. Chaque étage terminé est une victoire. Chaque jour amène son lot de défis : un changement de plan de dernière minute, une modification des méthodes, une nouvelle coordination, des conditions météorologiques capricieuses, un nouveau rythme à trouver…
Et le soir venu, il y a une autre vue dont je ne me lasse pas : les lumières de phares qui serpentent le long du périphérique, vues depuis la façade sud du site. Ce n’est pas la carte postale classique de Paris, mais c’est tout aussi beau à mes yeux.
Travailler sur une tour comme celle-ci demande de la précision, du séquençage précis et un travail d’équipe à grande échelle. Nos spécialistes viennent des quatre coins de l’Europe, et au-delà. Ingénieurs structure, experts logistiques, spécialistes béton qui travaillent au millimètre près… Ici, tout le monde sait qu’un chantier livré en sécurité et dans les délais repose sur une coordination fine, la confiance mutuelle et les retours d’expérience.
Et c’est exactement ce que BESIX apporte sur chaque projet : la capacité à réunir les meilleurs talents, à faire dialoguer les cultures et expériences cosmopolites, et à livrer des ouvrages iconiques qui perdureront bien longtemps après que nous aurons quitté le site, et qui feront notre fierté personnelle tout au long de notre carrière.
On me demande souvent ce qui me motive encore après tant d’années. La réponse est simple : oui, ce genre de projet vous pousse techniquement, mais il vous donne aussi un vrai sens. Quand vous travaillez sur un bâtiment qui va redessiner la silhouette d’une ville, vous n’avez pas besoin d’un réveil motivant le matin. Vous venez, et vous donnez tout.
Chez BESIX, je me suis toujours senti faire partie de quelque chose de plus grand que mon titre ou que mon lieu de travail. Que ce soit à Bahreïn, au Maroc ou ici, à Paris, nous sommes des bâtisseurs. Mais aussi des mentors, des coéquipiers, des professionnels fiers de l’héritage qu’ils laissent derrière eux.
Triangle sera livrée en 2027. Elle culminera à 180 mètres, comptera 44 étages et autant d’histoires gravées dans son acier et son verre. L’une de ces histoires sera la mienne. Et j’en suis fier.